Livres
OUVRAGES DE THIERRY THEVENIN
J'ai rédigé ces guides pratiques pour la connaissance et l'usage des plantes
Vous pouvez me demander une dédicace si vous le souhaitez.
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LE CHEMIN DES HERBES, Connaître, cueillir et utiliser les plantes sauvages
Je laisse la parole à Pierre Lieutaghi pour présenter ce livre avec cet extrait de la préface dont il m'a fait l'honneur et la joie :
"Il faut l’affirmer d’emblée : Le Chemin des herbes n’est pas le énième livre de la décennie sur les plantes médicinales. C’est un ami de papier qui, en moins de deux, redevient de bois bien vivant, fait des branches et des feuilles, et il sait marcher comme dans les contes ; il vous prend la main, vous invite à le suivre sur ce « chemin des herbes » qu’il connaît par coeur, et plus encore avec le coeur...
C’est un livre qui a longtemps regardé les herbes et les arbres, qui en a cueilli les feuilles, les fleurs, les fruits et les racines, qui en connaît la texture et le goût, et beaucoup de choses qu’on ne voit pas d’habitude parce qu’on a l’habitude de ne pas voir."
Enfin, j'ai envie ici de renouveller les remerciements à celles et ceux qui m'ont permis d'écrire ce livre
C’est toute une foule d’êtres présents, oubliés ou disparus que je devrais remercier ici :
Les plantes d’abord pour leur force et leur beauté, pour la joie, la passion, l’amour qu’elles m’ont inspiré ; pour la patience, l’attention, la confiance et la simplicité qu’elles ont pu m’enseigner. Les plantes qui font la beauté du monde.
Les animaux qui font et défont les paysages, la vache, le mouton, la taupe jardinière, l’abeille, l’oiseau, la chenille… Les animaux qui font la vie belle.
Les hommes, mes ancêtres, ma famille, mes parents, mon fils, mes ami(e) s, mes amours bien sûr !… Toutes celles et ceux qui ont « fait ma vie ».
Parmi tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à réaliser ce livre, je veux tout particulièrement remercier :
Un certain tilleul séculaire qui m’a donné un peu de ses immenses racines.
Mon arrière grand-mère à qui j’ai donné la main dans son jardin et le long des chemins. C’est la première qui m’a « dit les fleurs ».
Gérard Ducerf, mon « parrain » en botanique.
Les productrices et producteurs du syndicat SIMPLES, les stagiaires et tous ceux qui m’ont fait progresser dans mon métier.
Christine Achard pour ses aquarelles, Laurence Chaber, Marie Claude Paume et Cédric Perraudeau, mon « petit frère » en botanique, pour leurs photographies.
Ameline Habib, Hervé Lhortolat, Bertrand et Jean Debergue pour leur relecture du manuscrit.
Lucien Souny pour la féconde bataille que nous avons menée durant l’édition de cet ouvrage.
Enfin je veux exprimer ma profonde et amicale gratitude à Pierre Lieutaghi pour sa relecture, ses conseils, ses corrections, sa bienveillante attention et le grand bonheur qu’il me fait avec le don de sa préface.
15,90 € -
LE CHEMIN DES HERBES, DU MIDI A L'ATLANTIQUE
LE CHEMIN DES HERBES, DU MIDI A L'ATLANTIQUE
illustrations de Jacky Jousson
préface de Louisa Jones
Dix ans après le premier chemin des herbes, en collaboration avec Cédric Perraudeau, ce livre propose le même cheminement, c'est à dire sortir de sa maison, traverser le jardin, les champs, les pâturages, longer la rivière, s'aventurer dans le marais jusqu'à la forêt pour cueillir 80 plantes sauvages communes utilisées à la cuisine, pour la santé, la lessive, ou faire des couleurs.
Vous apprendrez à reconnaitre, à ne pas confondre, à cueillir, à trabsformer et utiliser les espèces méridionales courantes.
Cette fois ci les herbes sont celles du Midi, au sens large, c'est à dire, toutes les plantes qui poussent dans les régions à hiver doux, au sud d'une diagonale qui va de la Bretagne aux Alpes.
Peu à peu, à la faveur du réchauffement climatique, ces herbes remontent vers le nord. Les plantes, tout comme les savoirs et les savoir-faire ne connaissent pas de frontières.
Vous trouverez dans ce livre des usages et des coutumes issues des deux rives de la Méditerranée, du Maghreb à la Provence, en passant par la Corse. Vous pourrez les pratiquer en toute sécurité, tout au long de votre vie, en apprenant à respecter votre environnement, que ce soit à titre familial ou professionel.
30,00 € -
LES PLANTES DU CHAOS
LES PLANTES DU CHAOS
Et si les pestes végétales étaient nos alliées ?
Préface de Pablo Servigne
(extrait: "Ce livre est un vrai miroir diffractant : il stimule les nouvelles idées, il change le regard, il déboussole, il fait bifurquer.")
Dans les années qui ont précédé le chaos inauguré par la pandémie du Covid-19, nous les avions volontiers qualifiées de « pestes végétales » : Jussie, buddleia, séneçon du Cap ou datura stramoine, nous les avons souvent importées sans même nous en rendre compte d’Asie, d’Amérique ou d’Afrique de par notre frénésie d’exploitation économique sans limites de la planète.
Elles prospèrent aujourd’hui avec une vitalité insolente dans nos écosystèmes ravagés par l’urbanisation et artificialisés par tous les « aménagements » agricoles et industriels.
Elles ont beaucoup à nous apprendre, et même à nous proposer si nous arrivons à changer notre regard et notre comportement ; elles peuvent même sans doute nous aider si nous les considérons comme des miroirs de la nature, de notre propre nature.
Depuis la révolution industrielle, mais encore et toujours plus depuis la fin du XXe siècle, la déforestation globale, le développement démesuré de l’agriculture intensive, de l’exploitation minière, de l’urbanisation, le développement des infrastructures routières, maritimes et aériennes, le commerce international ont créé les « conditions idéales » pour la propagation des plantes dites invasives.
Selon les rapports d’évaluations de la biodiversité mondiale par l’IPBES[1] nous avons asséché ou pollué près de 90 % des zones humides et utilisons plus de 30 % de la surface terrestre et près de 75 % de nos réserves d’eau douce pour l’agriculture et à l’élevage. Nous sommes bientôt près d’arriver au fond de l’assiette.
La pollution atmosphérique serait responsable de près de 800.000 morts par an en Europe et 8,8 millions dans le monde[2]. En France, en 2016 environ 50 000 décès ont été ainsi attribuables à la pollution de l'air.
Alors il faut trouver des responsables pour exorciser notre angoisse, plutôt que de remettre en cause nos habitudes, nos certitudes et ce que nous pensons être « notre » confort.
Les plantes sauvages, surtout lorsqu’elles sont migrantes, et qu’elles occupent des places où nous ne les avions pas assignées peuvent devenir les boucs-émissaires idéales.
Évidemment, elles prospèrent, s’étendent et mutent : nous leur déplions depuis des siècles le tapis rouge.
Sont-elles vraiment nos ennemies, datura « herbe du diable », séneçon du Cap « fleur du mal », jussie « peste végétale » ?
Rien n’est moins sûr si on cherche à comprendre les raisons de leur arrivée, du succès de leur installation, à chercher des bienfaits qu’elles pourraient nous apporter, et à s’émerveiller de l’interaction positive qu’elles établissent à long terme avec des écosystèmes à bout de souffle.
Voilà le propos de ce petit livre, renouer avec les renouées fussent-elles du Japon, se réjouir de la force de la vie qui recompose les paysages de demain et panse les plaies de nos actes les plus désastreux, les regarder, se regarder honnêtement et simplement au miroir des plantes, et tenter d’entendre leur chant, d’observer leur geste, messages de liberté et de vitalité.
[1] IPBES qui est une émanation de l’ONU, est la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. On l’appelle parfois « GIEC de la biodiversité ». Elle étudie et rend des rapports sur l’état du vivant sur la planète.
[2] Lelieveld & al., 2019, Cardiovascular disease burden from ambient air pollution in Europe reassessed using novel hazard ratio functions, European Heart Journal, Volume 40, Issue 20, 21 May 2019, Pages 1590–1596, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehz135
17,00 € -
LES PLANTES SAUVAGES 4e édition réactualisée
Avant-propos de la 4e édition
Près de vingt ans et plus de vingt mille exemplaires sont passés depuis la première rédaction de cet ouvrage, achevée en décembre 2005. Lucien Souny, son premier éditeur et Pierre Lieutaghi qui m’avait fait l’honneur de sa préface nous ont quitté mais les plantes sont toujours là ainsi que l’engouement qu’elles suscitent génération après génération.
Volonté de partage des savoirs, quête d’autonomie et de liberté, résistance à l’oubli et au dédain des savoirs naturalistes traditionnels, autant de points qui nous avaient réunis autour de ce projet et qui me pousse encore aujourd’hui à vouloir rééditer ce livre avec l’association Vieilles racines et jeunes pousses et Véronique Thabuis des éditions Les mots qui portent.
Les plantes sauvages semblent avoir acquis une place solide dans le cœur des françaises et des français. Au fil des années, des scandales sanitaires de l’industrie pharmaceutique ou agroalimentaire, de la perte effrayante des zones naturelles et de la biodiversité, nous prenons conscience de la valeur inestimable des savoirs, des savoir-faire liés aux plantes alimentaires ou médicinales.
Nous sommes des millions en France et en Europe à consommer des aromates, des tisanes, des alcoolatures, des huiles essentielles, des baumes, des sirops et tout ce qui appartient à l’herboristerie.
Les plantes sauvages génèrent une économie florissante qui se chiffre en milliards d’euros chaque année, or la ressource est déclinante et souvent gaspillée à cause de l’industrialisation de nos sociétés. Il convient donc plus que jamais d’être économe des plantes, au sens noble du terme, de réfléchir et de mesurer nos besoins véritables, de privilégier les circuits courts et les circuits locaux, une autoproduction réfléchie et parcimonieuse autant que faire ce peut.
Une plante comme l’ail des ours, quasi ignorée en 2005, est aujourd’hui souvent surexploitée, piétinée par des milliers de gens pour faire le fameux pesto. Faites votre pied léger et soyez sobres. Même s’il s’agit d’une plante commune, elle est cantonnée à des sols forestiers préservés des écrasements des machines de l’industrie forestière, elle appartient au cortège des espèces de boisements naturels qui sont de plus en plus souvent détruits pour être remplacés par des monocultures de résineux ou de feuillus à cycle de production court. L’ail des ours ne pourra plus exister dans de tels milieux artificialisés. Une cueillette responsable, douce et attentive est donc une activité souhaitable qui offre une raison supplémentaire pour plaider la préservation des « forêts naturelles ».
L’usage des pesticides a reculé dans l’espace public et dans les terrains des particuliers grâce à la loi Labbé (2019) et c’est tant mieux pour la survie de nombreuses espèces citées dans ce livre ainsi que pour notre santé lorsque nous consommons le produit de notre cueillette. J’espère de tout mon cœur que les législateurs auront le plus rapidement possible le courage et la détermination qu’a eu Joël Labbé pour faire interdire les pesticides dans les parcelles agricoles. Nous cesserons de nous empoisonner et nous aurons d’autant plus de possibilité de cueillir parce que les plantes sauvages pourront à nouveau prospérer et se perpétuer pour le plus grand nombre.
Le propos de cet ouvrage n’a pas changé, les gestes, les enjeux, les précautions et le plaisir sur le chemin des herbes sont les mêmes, je vous souhaite à toutes et à tous un très beau et très heureux chemin !
Thierry Thévenin, Mercin, 1 juin 2024
24,00 € -
PLAIDOYER POUR L’HERBORISTERIE, Comprendre et défendre les plantes médicinales
PLAIDOYER POUR L’HERBORISTERIE
Comprendre et défendre les plantes médicinales
préface d'Isabelle Robard
J’ai fait des plantes médicinales la base de mon parcours professionnel. Je revendique le terme d’herboriste, dans son sens premier, comme un héritage renouvelé des antiques herbiers du temps passé. Je tente à travers mon métier et ma passion de saisir tous les tenants et les aboutissants des plantes médicinales. De leur reconnaissance sur le terrain à la cueillette, la conservation et la préparation des remèdes, de l’étude à la transmission de leurs usages – et de leurs mésusages –, de leurs bienfaits ou de leurs dangers.
J’essaie de défendre et de promouvoir à travers elles une pratique qui recherche constamment l’autonomie, le respect et l’amour de la terre et des plantes. Il s’agit d’une quête sans relâche, car j’ai compris que le lien qui unit les hommes aux plantes médicinales est certes fondateur de notre humanité dans ses plus nobles aspects, mais également dans ses plus vils.
Les plantes médicinales suscitent actuellement beaucoup d’espoirs et d’attentes car elles sont parfois perçues comme un élément qui aurait pu échapper à la dynamique mercantile et autodestructrice de notre civilisation. Or, elles ne constituent naturellement pas une exception de bienfait ou de pureté. Elles font depuis toujours l’objet des mêmes spéculations, des mêmes dérives, des mêmes abus que toutes les autres ressources de notre monde.
Je voudrais tenter, dans cet ouvrage, d’apporter un décryptage le plus objectif possible de la réalité des plantes médicinales dans notre pays et en Europe, tant à travers son actualité qu’à travers la longue histoire de l’herboristerie, qui explique très bien comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle.
Ensuite, je proposerai çà et là quelques actions collectives ou individuelles pour retrouver un peu d’autonomie en se réappropriant des savoirs populaires, quelques outils qui me semblent pertinents pour une connaissance et une pratique des plantes médicinales qui replacerait l’amour et le respect des plantes et la liberté au coeur de notre engagement.
22,00 €